Quand j’avais aux alentours de 10 ans environ, mes frères et moi, l’un plus jeune, l’autre plus âgés, avons tous eu nos problèmes d’amygdales en même temps. La nuit précédant cette opération mineure, je me souviens avoir été appelé à la salle de bains par notre infirmière, et m’être entendu dire que je devais avoir un lavement. Rien de nouveau pour moi, nous en avions tous eu de temps a autre, moi ainsi que tous mes amis. Habituellement, il y avait une raison – malade, constipé… mais pas cette fois.
Donc j’ai demandé pourquoi je devais avoir un lavement.
“Parce que vous allez êtres opéré des amygdales,” était la réponse. «Préfère tu plutôt ton lavement à l’hôpital?“ Elle fait croire qu’un lavement de l’hôpital serait bien pire que le sien, donc, docilement, je me déshabillais et me couchais sur le sol de la salle sur le coté, avec mes jambes recroquevillées en attendant mon lavement. C’était un gros lavement savonneuse, et il m’a mis mal à l’aise, mais j’endurai l’inconfort, et fus récompensé par le fait d’être en mesure de s’asseoir sur les toilettes et de me débarrasser de tout cela. Puis je fus envoyé au lit. Dans la matinée, l’ambulance est arrivée et nous a emmenés à l’hôpital. C’était amusant!
À l’hôpital, je suis dans une chambre et mon jeune frère dans la chambre voisine. Je ne sais pas où mon frère aîné était. Je me souviens d’être là, avec ma mère, et de l’ouverture de la petite valise que j’avais apporté, avec mon pyjama dedans. Je me suis déshabillé et commençais à le mettre, et c’est l’instant où l’infirmière est venue et a dit. “Oh, non, pas de pyjama. Vous devez mettre ceci.” Et elle m’a remis une de ces petites blouses d’hôpital qui ralentissent, en quelque sorte, vos mouvement, mais laisse l’accès à l’arrière, en vous laissant toujours sentir les courants d’air et donnant l’impression d’être exposé. Je fus aidé pour enfiler cette chose, et puis je me mis au lit.
J’y avais été couché sur le dos pendant un moment quand un autre infirmière entra, portant un plateau, sur lequel je vis une grande poire muni d’une fine et longue buse et d’un tube de caoutchouc, plus quelques autres choses. Puis un médecin est venu aussi. Apparemment, je devais recevoir un autre lavement. Le médecin a dit, “Nous allons vous endormir maintenant. Vous ne sentirez rien.” Je vis l’infirmière lubrifier le petit tube, et je savais où il allait aller. Je regardais ma mère interrogateur.
“C’est juste comme un minuscule, minuscule, lavement,” dit-elle, en espérant me rassurer, mais cela a eu l’effet inverse. Je devais recevoir un lavement, à l’hôpital, malgré tout, par deux infirmières et un médecin, tous étrangers. Ce n’était pas juste! Mais que pouvais-je faire?
Une infirmière a levé mes jambes ainsi, la robe est tombé en dessus, laissant mes jambes nues, la robe ouvrant la route. Elle a tenu mes jambes en haut et je sentis mon postérieur étant nu. Puis j’ai senti le petit tube en moi. Il était doux et dur, comme une buse de lavement. Il avait une sorte de bonne odeur, était très glissant. Il rentrait en moi beaucoup plus profondément que le ferait une buse classique. Puis j’ai senti le fluide chaud passer en moi, et je me sentais bien aussi. Bien mieux que de l’eau savonneuse, qui piquait et vous donnez des crampes. L’infirmière lâcha mes jambes, et je suis restée là, avec ce joli petit tube à l’intérieur de moi et la soupe chaleureuse glissante passant en moi. Je ne sais pas quand cela a commencé, mais il fut un point où je sentit le début ou l’anesthésie à fonctionné. Je commençais à me sentir étourdie et drôle.
Peut-être pensais je que je serais “mis en sommeil” comme un chien, ou peut-être que c’était juste la peur de l’inconnu, ou de perdre le contrôle. Je pleurais, “enlevez moi ça !” Mais bien sûr, ils ne l’ont pas fait. J’ai bataillé de toutes mes forces, en essayant de retenir ma conscience, mon être, mon moi, qui se dérobait. Je continuais a me battre, mais il n’y avait pas de match pour eux, c’était courue d’avance, je perdais la bataille. Je commencé à me sentir plus léger et plus léger, jusqu’à ce que je flotte dans le lit, toujours sur mon dos, toujours avec le tube dans mes entrailles. Je suis parti à la dérive hors de mon corps, et je me réveillais avec la lumière du soleil, haut dans le ciel du matin a travers la fenêtre fermé. La seul chose que je savais c’est que je me trouvais dans le lit avec une gorge très douloureuse, et l’on me donna un peu de crème glacé.
Mes deux frères avaient reçu de l’éther. J’étais seul a avoir reçu l’anesthésie rectale, qui était expérimental dans ces jours (les années 30). Je n’ai jamais entendu parler de quelqu’un d’autre l’ayant reçu. Peu être que si j’avais été un patient plus coopérative, le procédé aurait été plus populaire. Je pense que si j’avais été préparé a cela, cela aurait été un moyen très agréable d’être “mis en sommeil”, parce que mes frères à la fois ont dit qu’il était très effrayant d’avoir un masque mis sur la bouche et tenu fermement pendant que l’on vous dit de respirer jusqu’à ce que vous perdiez conscience.
Mais parce que je n’avait pas l’idée correcte de ce qui se passait pour moi, j’ai combattu et lutté, et ainsi de mon petit lavement d’hôpital fut une expérience très traumatisante, dont je me souviens très bien aujourd’hui.
Rectal Anesthesia
Rectal Anesthesia
When I was maybe 10 or so my brothers and I, one younger, one older, all had our tonsils out at the same time. The night before we were to go in for this minor operation I remember being summoned to the bathroom by our nurse and told I was going to have an enema. Enemas were nothing new to me; we all had them from time to time, and so did all my friends. Usually there was a reason – I was sick or constipated – but not this time .
So I asked why I had to have an enema.
“Because you’re going to have your tonsils out,” was the answer. “Would you rather have your enema at the hospital?” She made it sound as if a hospital enema would be much worse than hers, so I obediently undressed and lay down on the bathroom floor on my side with my legs curled up and waited for my enema It was a big, soapy enema, and it made me quite uncomfortable, but I endured the discomfort, and was rewarded with being able to sit on the toilet and get rid of it all. Then I was sent to bed. In the morning the ambulance came and took us to the hospital. That was fun!
At the hospital I was in one room and my younger brother in the adjoining room. I don’t know where my older brother was. I remember being there with my mother, and opening the little suitcase I had brought, with my pajamas in it. I got undressed and was starting to put them on when the nurse came in and said. “Oh, no, no pajamas. You have to put on this.” And she handed me one of those little hospital gowns that fasten, sort of, in back, but always leave you feeling drafty back there and exposed. I was helped into this thing, and then I got into bed.
I had been lying there on my back for a while when an another nurse came in carrying a tray on which I saw a big bulb syringe and lots and lost of rubber tubing, plus some other things. Then a doctor came in too. Apparently I was going to get another enema. The doctor said, “We’re going to put you to sleep now. You won’t feel a thing.” And I saw the nurse lubricating the little tube, and I knew where it was going to go. I looked at my mother questioningly.
“It’s just like a tiny, tiny, enema, “ she said, hoping to reassure me, but it had the opposite effect. I was going to get a hospital enema after all, by two nurses and a doctor, all of them strangers. It wasn’t fair!. But what could I do?
One nurse lifted my legs so the gown fell down off them, leaving my legs bare the gown out of the way. She held my legs up high and I felt my bottom being bare. Then I felt the little tube into me. It was soft, like hard like an enema nozzle. It felt sort of good, and very slippery, and it was going up me much higher than a nozzle would. Then I felt the warm fluid going into me, and it felt nice too. Much nicer than soapy water, which stung and gave you cramps. The nurse let my legs down again and I just lay there with that nice little tube inside me and the slippery warm stuff going into me. I don’t know when it happened, but it must have been at the point where I felt the anesthetic start to work. I guess I began to feel light-headed and funny.
Maybe I thought I was going to be “put to sleep” like a dog, or maybe it was just fear of the unknown, or of losing control. I cried, “Take it out!” But of course they didn’t. I struggled and fought, trying to hold onto my consciousness, my being, my self, which was slipping away. I fought and fought, but I was no match for them. I was losing the battle. I started feeling lighter and lighter, until I was rising from the bed, still on my back, still with the tube in my bottom. Up I went drifting right out the closed window and up, up into the morning sky. The next thing I knew I was lying in bed with a very, sore throat, being given some ice cream.
Both my brothers had been given ether. Only I had the rectal anesthetic, which was experimental in those days (the 30’s). I’ve never heard of anyone else ever having it .Maybe if I had been a more cooperative patient it would have caught on. I do think if I had been prepared for it I might have found it a very pleasant way to be “put to sleep”, because my brothers both said it was very scary having a mask put over your mouth and held down while you were told to breathe until you lost consciousness.
But because I didn’t have the fainted idea of what was happening to me I fought and fought, and so my little hospital enema because a very traumatic experience, one I remember vividly to this day.